Se basant sur des exemples aussi divers que la rage au volant et l’agressivité, les chercheurs ont conclu que l’incidence des troubles urbains et des actes de violence assimilés aux guerres devrait croître de près de 56 %.
L’effet des températures autrement plus chaudes et des précipitations de niveau extrême y sera pour beaucoup, prédisent-ils dans une étude publiée en fin de semaine dans la revue "Science".
D’après les conclusions de cette recherche, les actes de meurtre, d’agression, de viol et de violence conjugale seront les formes les plus répandues de conflits sociaux avec une augmentation moyenne de 16 %.
"Nous trouvons des preuves de causalité liant les événements climatiques aux conflits sociaux humains dans toutes les régions du monde", expliquent-ils.
Se référant aux données du Programme mondial de recherche sur le climat, l’étude suppose une augmentation de la température mondiale d’au moins 4 degrés Fahrenheit au cours du prochain demi-siècle.
Les chercheurs ont observé qu’un lien est bien établi entre la température, les précipitations et les conflits humains, partout dans le monde et quel que soit le temps. Ils s’attendent à ce que les conflits à grande échelle devraient s’aggraver avec une moyenne de 28 pc et 56 pc au cours des 37 prochaines années.
Les auteurs de l’étude s’abstiennent toutefois de se livrer à une quelconque spéculation sur la manière dont l’accroissement des températures et les précipitations extrêmes poussent les êtres humains à la violence.
"Le mécanisme physiologique reliant la température à l’agression reste jusqu’ici inconnu", concluent-ils