Les Parisiens inhalent environ 200.000 particules fines par litre d’air pendant une journée standard

Une étude de mesure de la qualité de l’air dans la capitale française, dont les conclusions ont été dévoilées lundi, montre que les Parisiens inhalent environ 200.000 particules fines par litre d’air pendant une journée standard, expliquant que ces particules inférieures à un micron sont très nocives pour la santé.

Cette enquête réalisée à l’aide d’un nouvel appareil, le Light optical aerosol counter (LOAC) rappelle qu’au plus fort du pic de la pollution, le 13 décembre 2013 en Ile-de-France, les Parisiens ont inhalé jusqu’à 6 millions de particules fines par litre d’air, soulignant que ces dernières sont à l’origine de 42.000 décès chaque année.

"Alors que les grosses particules (supérieures à un micron) s’arrêtent dans la région de la trachée et des bronches, les particules fines peuvent atteindre d’autres organes", relèvent les auteurs de cette étude, mettant l’accent sur la nécessité d’agir au plus vite pour réduire les émissions de ces particules.

Pointant du doigt une faille dans la législation française en matière de mesure et de réglementation des particules fines, Christophe Najdovski, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a fait savoir que la ville de Paris est en train de préparer pour début 2015 un plan pour réduire les émissions de polluants.

"Ce plan aura deux axes, l’un visant à réduire le volume de la circulation automobile en développant les alternatives à la voiture comme le covoiturage ou l’autopartage, l’autre à modifier le parc roulant constitué à 60 pc de véhicules diesel", a-t-il expliqué.

Ce plan prévoit également la mise en place à Paris de zones à bas niveau d’émission dont l’accès serait limité, voire interdit, aux véhicules les plus polluants. Ces zones existent déjà dans 200 villes en Europe mais aucune en France.

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