Les Marocaines classées parmi les 50 femmes d’affaires les plus influentes d’Afrique francophone

L’hebdomadaire « Jeune Afrique » a publié dans sa dernière livraison un classement des 50 femmes d’affaires les plus influentes d’Afrique francophone dans lequel les dirigeantes d’entreprise marocaines occupent le haut du pavé, avec en tête Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Dans ce classement, la présidente du groupe Ynna Holding, Mama Tajmouati occupe la deuxième place, suivie de la PDG du groupe agroalimentaire Diana Holding Rita Zniber, de la PDG d’Aksal Salwa Idrissi Akhannouch et de la directrice générale déléguée de Saham Finances Nadia Fettah.

La directrice exécutive finance et contrôle de gestion à l’OCP, Ghislane Guedira, la présidente du conseil d’administration de Saham Santé et phone group, Ghita Lahlou, la directrice générale de la société marocaine d’équipement, d’approvisionnement et d’importation (automobile) Saida Karim Lamrani, la PDG d’Inwi Nadia Fassi-Fehri , la secrétaire générale d’Ynna Holding Sarah Kerroumi, la DG de Sothema Lamia Tazi, la présidente du directoire de Wafa Salaf Laila Mamou et la directrice générale adjointe d’Intelcia Najat El Jebari occupent respectivement les 7e, 8e, 9e, 15e, 16e, 20e, 28e et 29e rangs de ce classement où une seule représentante de l’Algérie y figure.

Ce classement a été constitué d’après une présélection de plus de 100 dirigeantes des plus grandes entreprises d’Afrique francophone, établie par la rédaction de "Jeune Afrique", qui s’est attachée à trois critères, à savoir l’effectif de l’entreprise afin de valoriser son rang social, son chiffre d’affaires pour mettre en évidence sa puissance économique et l’influence supposée de la dirigeante d’entreprise, qui traduit à la fois la position qu’elle occupe au sein de l’organisation et sa capacité à peser sur les décisions économiques et politiques au niveau national et international.

Brossant un tableau élogieux du parcours de Mme Miriem Bensalah-Chakroun, "Jeune Afrique" indique qu’elle était toute destinée à devenir la première présidente de la CGEM, rappelant que lors de son élection en 2012, sa candidature avait fait une telle unanimité que personne n’avait souhaité se présenter face à elle.

La publication souligne en outre que le monde des affaires a reconnu depuis longtemps ses qualités de dirigeante. "Elle est membre des conseils d’administration d’Eutelsat, de Suez et de la banque centrale du Maroc, pour ne citer que les entreprises les plus prestigieuses. Des jetons de présence auxquels viendront en avril s’ajouter ceux de Renault-Nissan", relève la publication, notant que les dirigeants qui la côtoient saluent son talent de négociatrice.

Atlasinfo (avec map)

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