Les Houthis rejettent un appel de l’ONU qui exige d’eux de se retirer du pouvoir

Les miliciens chiites houthis ont rejeté lundi un appel de l’ONU qui exige d’eux de se retirer des instances gouvernementales sous leur contrôle à Sanaa et libèrent le président et le Premier ministre assignés à résidence.

Dans un communiqué, où ils rejetaient la résolution adoptée dimanche, qui les appelait aussi à s’engager "de bonne foi" dans des négociations pour une sortie de crise, les Houthis ont déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU doit "respecter la volonté et la souveraineté du peuple yéménite et se montrer pertinent et objectif".

Dans le texte du communiqué, il est également demandé au Conseil de sécurité de "ne pas suivre les puissances régionales qui tentent inlassablement d’éliminer la volonté du peuple yéménite en violation flagrante des conventions internationales proscrivant l’ingérence dans les affaires internes" d’un pays.

Sur ce sujet, le "Comité révolutionnaire" de la milice chiite fait allusion au Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui a réclamé à l’ONU des mesures coercitives contre les Houthis, jugeant que leurs intérêts régionaux sont menacés par l’instabilité qu’ont provoquée ces miliciens chiites au Yémen.

Nous "ne ciblerons pas nos frères du CCG, ni maintenant, ni dans le futur", ont toutefois assuré les Houthis dans leur communiqué.

En septembre, les miliciens chiites sont entrés à Sanaa avant de s’accaparer, fin janvier, de bâtiments officiels, acculant les chefs de l’Etat et du gouvernement à démissionner pour ensuite mettre en place de nouvelles instances dirigeantes, début février.

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