« Les Hommes libres », un film sur la protection des juifs par la Grande Mosquée de Paris en 1942

Interprété par Tahar Rahim et Michael Lonsdale , Mahmoud Shalaby et Lubna Azabal, "Les hommes libres" se déroule dans le Paris de 1942, occupé par les Allemands.

Younes, un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d’espionner pour leur compte à la mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la mosquée, dont le Recteur marocain, Si Kaddour Ben Ghabrit, de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants.A la mosquée, Younes rencontre le chanteur d’origine algérienne Salim Halali. Touché par sa voix et sa personnalité, Younes se lie d’amitié avec lui. Il découvre rapidement que Salim est juif. Malgré les risques encourus, Younes met alors un terme à sa collaboration avec la police. Face à la barbarie qui l’entoure, Younes, l’ouvrier immigré et sans éducation politique, se métamorphose progressivement en militant de la liberté.

Si Younes est un personnage de fiction, le long-métrage compte beaucoup de faits et de personnages réels, puisque Si Kaddour Ben Ghabrit (1868-1954) fut le fondateur de l’institut musulman de la GMP. Né en Algérie, cet homme fut notamment fonctionnaire du ministère français des affaires étrangères avant de devenir directeur du protocole du sultan Moulay Hassan I, mais aussi ambassadeur du Maroc à Paris et à Saint-Pétersbourg. Salim Halali a, lui aussi, réellement existé. Ce chanteur, décédé en 2005, était parmi les centaines de juifs que Si Kaddour avait sauvés.

Produit par "Pyramide productions", le film a été tourné en France et au Maroc. Il a été présenté en Sélection Officielle, lors d’une Séance Spéciale au Festival de Cannes 2011, en mai dernier.

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