Un exécutif dirigé par le Parti populaire (PP) n’est préféré que par 43 % des Espagnols, selon le même sondage, qui fait noter aussi que seulement 43 % des personnes sondées estiment positif l’investiture d’un gouvernement de transition.
La configuration la moins appréciée par les Espagnols est celle d’une coalition entre le PSOE, Podemos et la Gauche unifié (IU), relève la même source, précisant que 58 pc des votants refusent un gouvernement de gauche, alors que 37 pc se disent en faveur d’un tel exécutif.
Après deux rounds de consultations menés par le roi Felipe VI avec les formations politiques, Pedro Sanchez a été chargé mardi dernier par le souverain espagnol pour essayer de former un nouveau cabinet.
Plus de 45 jours après les législatives espagnoles, lesquelles ont donné lieu pour la première fois à un Congrès des députés où aucun parti ne dispose de la majorité absolue, le chef du POSE s’est engagé dans des pourparlers compliqués de l’issue desquels dépend peut-être l’avenir politique du pays.
Au cas où de telles négociations ne débouchent pas sur la formation d’un gouvernement majoritaire ou minoritaire, le pays ibérique devrait s’orienter vers de nouvelles élections.