Les Argentins dimanche aux urnes pour les législatives de mi-mandat

Les Argentins sont appelés, dimanche, aux urnes pour voter lors des élections législatives qui renouvelleront le tiers des membres du Sénat (24 sièges) et la moitié des membres de la Chambre des représentants (127 sièges).

Plus de 33 millions d’Argentins prendront part à ces élections législatives de mi-mandat qui représentent une opportunité pour le président argentin de centre droit, Mauricio Macri, et son parti "Cambiemos", au pouvoir depuis décembre 2015, afin de renforcer sa présence au niveau du Parlement alors qu’il ne dispose actuellement que de 87 sièges sur les 254 que compte la Chambre des représentants et de 15 sièges sur les 72 du Sénat.

De son côté, l’ancienne chef d’État péroniste Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2015) brigue un siège de sénatrice dans la province de Buenos Aires, la première circonscription électorale du pays, qui comprend 37% de l’électorat, soit environ 12,3 millions d’électeurs.

A priori, les sondages la donnent perdante face au candidat du pouvoir. Un cas de figure qui ne devrait pas trop inquiéter Mme de Kirchner, toujours aussi populaire malgré les accusations de corruption et de délit financier, car même si elle n’obtenait que la deuxième place, l’ancienne avocate est assurée de remporter un siège au Sénat, puisque la province de Buenos Aires en renouvelle trois.

Ainsi, elle peut encore entretenir son rêve de briguer un troisième mandat lors de la présidentielle de 2019.

En août dernier, la Cour Suprême avait rejeté l’invalidation de la candidature de l’ex-président argentin Carlos Menem qui brigue un siège de sénateur.

De son côté, l’ancien président Carlos Menem, 87 ans, qui a dirigé le pays pendant 10 ans (1989-1999), est à la recherche d’un nouveau mandat en tant que sénateur de La Rioja.

Sénateur depuis 2005 de la province de La Rioja (nord-ouest), son fief, Carlos Menem est issu de la mouvance péroniste. Il a gouverné la 3e économie d’Amérique latine de 1989 à 1999 en menant une politique économique ultralibérale.

Les autorités argentines ont mobilisé plus de 100.000 éléments de l’armée, la gendarmerie et la police pour assurer le bon déroulement de ces élections et ils seront déployés au niveau des 24 circonscriptions et plus de 14.000 bureaux de vote que compte l’Argentine.

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