Ségolène Royal avait été au centre d’un psychodrame politico-sentimental entre les deux tours des élections. La première dame de France Valérie Trierweiler avait soutenu sur Twitter Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal, qui est aussi la femme qui l’avait précédée dans la vie de François Hollande.
Le président français, de son cô té, avait fait savoir qu’il soutenait son ex-compagne qui est aussi la mère de ses quatre enfants.
Le retentissement de ce désaccord au sein du couple présidentiel avait donné un dimension nationale au duel entre Ségolène Royal et le dissident socialiste Olivier Falorni.
"C’est le résultat d’une trahison politique puisque la mobilisation de l’UMP (droite) a été associée à l’utilisation malhonnête de l’étiquette majorité présidentielle qui a trompé un certain nobre d’électeurs", a dit Ségolène Royal.
"Toujours la trahison trahit le traitre", a-t-elle ajouté, précisant qu’elle voulait continuer à "peser sur les choix de la politique nationale". Elle reste présidente de la région Poitou-Charente (ouest), mais doit renoncer à son ambition de devenir présidente de la nouvelle Assemblée nationale.