Le scénario d’un départ de l’Istiqlal du gouvernement « n’est pas envisageable »

Le scénario d
La question d’un éventuel retrait du gouvernement de l’Istiqlal, un des membres importants de l’actuelle coalition gouvernementale, n’a pas figuré à l’agenda de la réunion hebdomadaire du gouvernement tenue jeudi à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Abdelillah Benkirane, a assuré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khelfi .

« Ce cas n’a pas été évoqué du tout. Les membres du gouvernement agissent en harmonie et le cabinet d’Abdelillah Benkirane est solidaire. Il agit harmonieusement pour relever d’une manière efficace les défis économiques et sociaux », a affirmé le ministre en réponse à une question sur des rumeurs selon lesquelles l’Istiqlal pourrait déposer une motion de censure contre le gouvernement de M. Benkirane ou carrément présenté sa démission.

Le chef de l’Istiqlal, Hamid Chabat, a multiplié ces derniers jours ses attaques qualifiées d’acerbes contre le PJD, parti islamiste Justice et développement dirigé par Abdelillah Benkirane, et contre l’action de l’exécutif que Hamid Chabat juge « insuffisante dans la résolution des problèmes du pays ».

Les sorties de M. Chabat ont été récemment mal accueillies au sein même de son parti, dont certains militants lui reprochent d’avoir paradoxalement un « pied au sein du gouvernement et un autre dans l’opposition ». Dans une récente réaction M. Benkirane a estimé en substance que M. Chabat agit sous « l’impulsion d’une partie occulte, la paternité des propos en question ne lui appartenant pas du tout « .

Contacté par Atlasinfo, un responsable de l’Istiqlal a indiqué que la réunion du Conseil national du parti prévue samedi à Rabat pourrait évoquer la « question de la participation » au gouvernement de cette formation conservatrice. Mais elle écarte le retrait.

"Des intervenants peuvent parler de cette affaire lors de leurs interventions mais dire que le Conseil peut aller jusqu’à voter une motion de retrait ou de proposer le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement au parlement c’est aller trop vite en besogne. Ce scénario n’est pas envisageable », a déclaré à Atlasinfo un membre du Conseil national sous le couvert de l’anonymat.

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