Le roi d’Arabie saoudite poursuit sa première tournée dans le Golfe avant un sommet

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a entamé lundi une visite au Qatar, deuxième étape d’une tournée régionale, la première depuis son accession au trône en janvier 2015, à la veille du sommet annuel des monarchies du Golfe à Manama.

Ces consultations interviennent en pleine transition politique aux Etats-Unis et alors que des conflits meurtriers se poursuivent en Syrie, en Irak et au Yémen.

Le souverain saoudien a été accueilli à son arrivée à Doha par l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, après s’être rendu dimanche aux Emirats arabes unis, également sa première visiste comme monarque.

Il participera mardi à Manama au sommet annuel du Conseil de cooparation du Golfe (CCG) qui se tient sur fond d’aggravation des conflits au Moyen-Orient, mais aussi d’incertitudes sur la politique de la future administration américaine du président élu Donald Trump.

La formation de l’équipe Trump est suivie de près dans les monarchies du Golfe, déçues par la politique du président sortant Barack Obama, dominée notamment par l’amorce d’une ouverture sur l’Iran et les réticences de Washington à s’impliquer aux côtés de l’opposition syrienne dans la guerre contre le régime de Bachar al-Assad.

Les dirigeants du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats, Koweït, Oman et Qatar) auront aussi l’occasion d’accueillir la Première ministre britannique Theresa May, invitée au sommet de Manama.

Mme May, qui fera son premier déplacement dans le Golfe depuis son entrée à Downing Street en juillet après le Brexit, est le deuxième haut dirigeant occidental à assister à un sommet du CCG après le président français François Hollande, invité d’honneur d’un réunion des dirigeants des pétromonarchies en mai 2015 à Ryad.

Le roi Salmane, dont le pays est le chef de file des monarchies du Golfe, se rendra aussi au Koweït dans le cadre de sa tournée qui n’inclut pas cependant le sultanat d’Oman, pays qui a toujours adopté une politique régionale indépendante, ce qui lui a permis d’entretenir de bonnes relations avec l’Iran, rival régional de l’Arabie saoudite.

Le sommet de Manama se tient aussi au moment où les monarchies du Golfe continuent de se serrer la ceinture sous l’effet de la baisse de leurs recettes pétrolières consécutives à la chute des cours du brut, en recul de 50% depuis la mi-2014.

(Avec AFP)

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