Le roi Mohammed VI : »Le parlement doit être un miroir qui reflète les préoccupations des citoyens »

« Le Parlement doit être un miroir qui reflète les préoccupations des citoyens et un espace pour le dialogue sérieux et responsable autour de toutes les grandes questions nationales », a déclaré vendredi le roi Mohammed VI dans un discours à l’ouverture de la première session de la 5ème année législative de la 9ème législature.

Le souverain a souligné qu’il appartient aux élus et aux partis politiques d’assumer la charge éminemment importante de la représentation des citoyens, "soit en honorant leurs promesses envers les électeurs, soit en s’employant à répondre aux préoccupations pressantes qui sont les leurs".

La représentation des citoyens est une charge éminemment importante, a insisté le souverain, précisant qu’il s’agit là d’"une responsabilité nationale qui exige de chacun de se hisser à la hauteur de ce moment historique dans la vie de notre pays".

Il a de nouveau fait remarquer que "le discours politique ne s’élève pas toujours au niveau des aspirations du citoyen", attirant l’attention sur le fait que "la tendance aux luttes marginales se fait toujours au détriment des questions pressantes et des préoccupations réelles des citoyens".

"Cela suscite le mécontentement populaire concernant l’action politique en général et amène le citoyen à se désintéresser du véritable rôle du Parlement", a-t-il dit.

Le discours royal, qui intervient après les premières élections locales et régionales, organisées sous la Constitution de 2011, et la mise en place de la Chambre des conseillers dans sa nouvelle configuration, affirme que "la représentation des citoyens est une charge éminemment importante qu’il appartient aux élus et aux partis politiques d’assumer, soit en honorant leurs promesses envers les électeurs, soit en s’employant à répondre aux préoccupations pressantes qui sont les leurs".

En raison des surenchères que connait la scène politique et des conflits entre les personnes, le Roi a mis en garde que "la vie politique ne devrait pas reposer sur les personnes, mais plutôt sur les institutions", appelant les citoyens à s’imprégner de la culture des institutions, car "les personnes, quelles qu’elles soient, sont nécessairement appelées à s’en aller, alors les institutions sont là, pérennes et pour toujours".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite