Le protocole d’accord Maroc/Boeing ouvre de nouvelles perspectives de développement de l’industrie aéronautique (Président de Gimas)

Le protocole d’accord pour la création d’un écosystème industriel de Boeing au Maroc, dont le roi Mohammed VI a présidé mardi au Palais Royal à Tanger la cérémonie de signature, ouvre de nouvelles perspectives de développement de l’industrie aéronautique marocaine, a indiqué Hamid Benbrahim El Andaloussi, Président du Groupement des industriels marocains de l’aéronautique et du spatial (Gimas).

Par sa portée et les perspectives nouvelles de développement de cet accord, qui est porté par SM le Roi qui accorde un grand intérêt à ce projet visant l’accélération industrielle du Maroc et son insertion dans les hautes technologies et la société des connaissances, cet accord ouvre de nouvelles perspectives de développement de notre industrie aéronautique, a déclaré M. Andaloussi à l’agence MAP en marge de la signature de ce protocole d’accord.

Au-delà de hautes technologies, Boeing, avec un siècle d’expérience, reconnaît par cet accord que le Maroc est une base internationale qui compte, crédible et compétitive, a-t-il souligné, notant que l’accord est également un signal fort et un message aux 15 mille sous-traitants de Boeing de par le monde, qui sont aussi des partenaires de Boeing de long terme.

Selon lui, il s’agit aussi d’un message qui veut dire que "c’est là qu’il faut être, au Maroc, le pays le plus compétitif à la porte de l’Europe, 2ème marché mondial de l’aéronautique, à la porte de l’Afrique, un marché avec un énorme potentiel pour le transport aérien".

Cet accord est également une reconnaissance pour les industriels qui travaillent en étroite collaboration et en partenariat intelligent avec les partenaires de l’industrie et aux 12 jeunes qui portent cette industrie, pour leur talent, pour leur compétence, pour leur dévouement et leur engagement, ajoute-t-il.

Avec cet accord, le plan d’accélération industrielle, qui est un partenariat innovant entre l’Etat et les industriels, devient "caduque" et "il faut le revoir", estime M. Andaloussi, précisant que cet accord "nous oblige à actualiser, à réfléchir de nouveau entre les industriels et l’Etat pour tenir compte du nombre important des sous-traitants de premier ordre qui vont être tirés par Boeing, des PME qui vont venir comme conséquence de l’implication de ces industriels".

"C’est l’occasion pour rendre notre plan d’accélération plus inclusif, c’est-à-dire attirer dans l’aéronautique les jeunes porteurs de projets, porteurs de diplômes, attirer dans l’aéronautique le secteur de la métallurgie actuelle et le capital marocain", relève-t-il.

"Nous sommes heureux, en tant qu’industriels, de cet accord structurant, fondateur, porté par notre Souverain", conclut-il.

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