Le président Bouteflika absent du « Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique » pour cause de maladie
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui brille par son absence depuis sa longue hospitalisation à Paris, ne participera pas au « Sommet de l’Elysée pour la Paix et la sécurité en Afrique », qui se tiendra à Paris les 6 et 7 décembre.
L’absence du président algérien a été confirmée par l’Elysée qui abrite ce sommet, qualifié d’ « évènement exceptionnel » et « unique ». « En raison de la santé du président algérien, c’est le premier ministre Sellal qui représentera l’Algérie », a dit une source élyséenne.
Une quarantaine de chefs d’Etat africains ont déjà donné leur accord pour participer à ce sommet, ainsi que les dirigeants des institutions européennes, le secrétaire général des Nations unies et des présidents des organisations régionales africaines.
Le sommet sera consacré à trois thématiques: la paix et la sécurité en Afrique, l’économie et le développement et le climat.
Dans ce rapport, le premier effectué par des députés français sur l’Algérie, la maladie de Bouteflika est « aujourd’hui impossible à éluder ». «Si le secret qui l’entoure est total, la longue absence du chef de l’État puis son relatif effacement de la scène politique sont devenus le prisme d’analyse de tout événement ou de toute décision prise par les autorités algériennes», constatent les députés français.
La maladie de ce président, invisible mais à la parole prolifique, donne lieu à de nombreuses rumeurs, reconnaît la mission d’information pour qui appréhender l’évolution de l’Algérie dans les mois et les années à venir se révèle "fort difficile".
Pour les députés, L’opacité du système contribue beaucoup à compliquer toute réflexion sur le devenir de l’Algérie », estimant que que "les mois à venir vont être déterminants pour l’avenir de l’Algérie mais aussi, plus largement, pour celui de la région".
Et aux députés de souligner que « l’avenir politique de l’Algérie est encore difficilement prévisible » et qu’un constat s’impose: « L’Algérie, aujourd’hui, semble être un pays en attente ».