Le pirate de l’air égyptien demande l’asile à Chypre

L’Égyptien accusé d’avoir détourné vers Chypre un avion d’EgyptAir a demandé l’asile sur l’île méditerranéenne qui avait entamé les démarches pour son extradition, ont indiqué mardi les autorités chypriotes.

Sa demande d’asile est examinée par le département de l’Immigration pendant que les procédures pour son extradition se poursuivent, ont-elles ajouté.

"Le suspect a fait une demande d’asile et cette procédure sera étudiée parallèlement à son audition pour l’extradition", a précisé à l’AFP une source officielle sous le couvert de l’anonymat.

Nicosie a donné son accord à une requête du Caire pour extrader Seif al-Din Mohamed Mostafa, 58 ans, et une audience est prévue le 22 avril.

Le pirate de l’air a demandé l’asile à Chypre arguant qu’il risquait la peine de mort en Egypte.

Seif al-Din Mohamed Mostafa est accusé d’avoir porté une ceinture d’explosifs factice et menacé de l’activer pour forcer le pilote d’un vol EgyptAir entre Alexandrie et Le Caire à se poser le 29 mars à Chypre, où il a été placé depuis en détention provisoire.

A l’arrivée à Larnaca (Chypre), l’homme avait libéré une grande partie des 55 passagers, puis s’était rendu sans heurt après plusieurs heures de négociations avec les autorités.

Le pirate de l’air avait en particulier exigé que son ex-épouse, une Chypriote avec laquelle il a eu plusieurs enfants, vienne à l’aéroport pour qu’il lui remette une lettre.

Le procureur égyptien Nabil Ahmed Sadek avait réclamé le lendemain son extradition en Egypte, s’appuyant sur un accord bilatéral datant de 1996.

Décrit comme "psychologiquement instable", le pirate de l’air est susceptible d’être inculpé pour détournement, enlèvement, comportement menaçant et d’autres actes qui violent la loi antiterroriste selon le parquet chypriote.

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