Le parti du président tunisien, en crise, nomme un nouveau chef

Le parti du président tunisien, en crise, nomme un nouveau chef
Le Congrès pour la République (CPR) du président tunisien Moncef Marzouki a désigné à sa tête dimanche soir Imed Daïmi, chef de cabinet du chef de l’Etat, après que ce parti laïc, allié aux islamistes d’Ennahda, a été confronté à une nouvelle vague de démission en son sein.

La désignation de M. Daïmi a été annoncée dans un bref communiqué du CPR à l’issue d’un Conseil national de la direction de ce parti.

Son prédécesseur, Mohamed Abbou, avait démissionné mi-mars du poste de secrétaire général qu’il occupait depuis dix mois après un conflit avec le bureau politique du parti. Avant lui, Abderraouf Ayadi avait été démis de la tête du mouvement.

Le CPR de M. Marzouki, interdit sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, était arrivé deuxième aux élections d’octobre 2011, obtenant 29 députés à l’Assemblée nationale Constituante. Il appartient à la coalition au pouvoir dirigé par Ennahda, vainqueur du scrutin, et un autre parti laïc de centre-gauche.

De scissions en démissions, le parti du chef de l’Etat ne compte plus qu’une douzaine de députés, les autres siégeant en tant qu’indépendants ou ayant rejoint une formation dissidente, le Wafa.

Le CPR entretient des relations difficiles avec Ennahda, le parti affichant tantô t un soutien sans faille aux islamistes et tantô t menaçant de faire imploser la coalition au pouvoir.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite