Le pape dénonce le « drame des migrants et des réfugiés »

Le pape a dénoncé, lors de l’Angélus sur la place Saint-Pierre, "le drame des migrants et des réfugiés", contraints à l’exil comme la Sainte famille fuyant en Egypte, et dont les catholiques célèbrent la fête dimanche.

Citant l’Evangile, François a rappelé que "Joseph, Marie et Jésus ont expérimenté la condition dramatique des réfugiés, empreinte de peur, d’incertitude et de privations".

"Malheureusement, de nos jours, des millions de familles peuvent se reconnaître dans cette triste réalité", a affirmé le pape, regrettant que ces réfugiés n’aient pas "toujours droit à un accueil, un respect et une reconnaissance de leurs valeurs" auxquels ils auraient droit.

Jésus a voulu appartenir à une famille qui a vécu ces difficultés, a-t-il ajouté. "Dieu a voulu naître dans une famille humaine, il a voulu avoir un père et une mère, comme nous", a souligné François.

Avant de proposer à la foule rassemblée place Saint-Pierre d’écouter sa prière dédiée à la Sainte Famille, qui se célèbre traditionnellement le dernier dimanche de décembre, le premier après Noël, le pape a encouragé "les familles à prendre conscience de leur importance dans l’Eglise et dans la société".

Dans ce texte, composé par ses soins, François a souhaité que le prochain synode des évêques, qui se tiendra en octobre 2014, "puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille".

Début novembre, l’Eglise a lancé une consultation inédite sur les bouleversements connus par les familles: union libre, mariage gay, monoparentalité, polygamie etc…

Dans un document préparatoire, elle avait rappelé la doctrine catholique, ancrée dans la Bible, sur le mariage, union indissoluble d’un homme et d’une femme avec pour projet la procréation.

"Souvent, je pense que pour savoir comment va une famille, il suffit de voir comme on y traite les enfants et les personnes âgées", a ajouté François, soulignant que les anciens étaient parfois des "exilés cachés" qui étaient traités comme "des présences encombrantes".

Cet Angelus était retransmis en direct dans plusieurs villes du monde où se célébraient des messes: Nazareth, Madrid, Barcelone et Lorette.

Déviant de son texte officiel, François a également rappelé les "trois mots" qui aidaient à vivre dans "la joie et la paix dans les familles" – "s’il te plaît, merci et pardon" -, des mots qu’il a fait répéter à la foule.

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