Le pape François affirme vouloir « poursuivre les réformes », malgré le nouveau « Vatileaks »

Le pape François a souligné dimanche sa volonté de poursuivre les réformes en dépit de la fuite de documents financier secrets concernant le Vatican, qu’il a qualifiée d’acte déplorable.

Je veux vous assurer que ce triste fait ne me détourne certainement pas du travail de réforme qui va de l’avant avec mes collaborateurs et le soutien de vous tous, a-t-il dit aux fidèles réunis place Saint-Pierre après la prière de l’Angélus.

Le pape s’exprimait pour la première fois sur ce scandale depuis l’arrestation le week-end dernier de deux personnes soupçonnées d’être à l’origine de la fuite de ces documents, un prélat espagnol et une jeune consultante.

Ces documents sont à l’origine de deux livres qui ont surtout mis en lumière les profondes résistances aux réformes que le pape veut effectuer dans l’Eglise.

Je sais que nombre d’entre vous sont perturbés par les informations de ces derniers jours sur les documents secrets du Saint-Siège qui ont été pris et publiés, a-t-il dit aux fidèles. Faire publier ces documents a été une erreur. C’est un acte déplorable qui n’aide pas, a-t-il ajouté.

C’est moi-même qui ait demandé cette étude et ces documents, moi et mes collaborateurs ont les connaissait déjà, a-t-il assuré.

Il a affirmé que depuis, des mesures ont été prises et qu’elles ont déjà donné de premiers fruits, sans donner plus de précision.

Cela semble être une réponse à l’auteur d’un des deux livres, Gianluigi Nuzzi, qui estimait que révéler des secrets ne peut que servir celui qui veut la transparence, l’objectif numéro un du pape.

François a conclu en demandant aux fidèles de ne pas se laisser perturber et d’aller de l’avant avec confiance et espérance.

Le prélat espagnol Lucio Angel Vallejo Balda et la laïque italienne Francesca Immacolata Chaouqui sont soupçonnés d’être à l’origine de la fuite des documents ayant permis d’écrire les deux livres qui dénoncent les frasques financières de certains cardinaux et une gestion désordonnée des finances du Saint-Siège.

L’inertie de la Curie, le gouvernement du Vatican, dont certains membres sont particulièrement rétifs au changement, freine la volonté de réforme du pape François qui souhaite une Eglise plus proche des pauvres, des gens simples et plus ouverte envers tous ceux traversant des difficultés.

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