Le ministre irakien des Affaires étrangères reçu par Assad

Le président syrien Bachar al-Assad a reçu mardi le ministre irakien des Affaires étrangères Ibrahim al-Jaafari, premier responsable irakien de ce niveau à s’être rendu en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011.

Les deux pays sont confrontés au groupe jihadiste Etat islamique qui a profité de la guerre en Syrie et de l’instabilité politique et sécuritaire en Irak pour s’emparer de larges pans de territoires.

Lors de l’entretien, diffusé par l’agence officielle Sana, M. Assad s’est félicité des "succès remportés par les peuples syrien et irakien et par leurs armées face aux groupes terroristes, contribuant ainsi à arrêter l’expansion du terrorisme".

Dans la terminologie officielle du régime, le terme de "terroristes" renvoie à l’opposition armée, que ce soit les rebelles dits modérés ou les jihadistes, comme le groupe Etat islamique (EI).

M. Assad a souligné l’importance de "la coordination" entre Damas et Bagdad pour renforcer ces succès.

Il a encore mis en avant l’importance d’"une véritable volonté internationale pour faire face au terrorisme et aux pays qui le soutiennent".

Depuis septembre, une coalition internationale, dirigée par les Etats-Unis, mène des frappes aériennes contre les positions de l’EI en Syrie et en Irak.

Elle coopère avec le gouvernement irakien dans sa lutte contre les jihadistes, mais pas avec celui de Bachar al-Assad, que les Occidentaux boycottent en raison de la répression menée par son régime envers l’opposition.

Lors d’une conférence de presse avec son homologue syrien Walid Mouallem, M. Jaafari, dont la visite à Damas a duré quelques heures, a exprimé l’espoir que sa visite "augmentera le niveau de coopération entre la Syrie et l’Irak, afin de contrer les dangers qui menacent les deux pays frères".

M. Mouallem a pour sa part souligné que les deux pays se tenaient "dans la même tranchée contre le terrorisme".

"Notre confiance est grande (..) dans les dirigeants irakiens qui n’épargneront aucun effort pour soutenir la Syrie et briser l’embargo qui lui est imposé", a ajouté M. Mouallem.

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