Le ministre algérien des AE conforte les propos racistes d’Ouyahia sur les migrants subsahariens

Ce lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a lui aussi franchi le rubicond et emboîté le pas d’Ahmed Ouyahia, chef de cabinet du président algérien Bouteflika, auteur de déclarations indécentes sur les migrants subsahariens et leur supposée « dangerosité », ainsi que la menace qu’ils représentent pour la sécurité de l’Algérie.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, le flux important de migrants subsahariens constituant "une menace pour la sécurité nationale".

Quant aux réactions des ONG des droits de l’homme, M. Messahel semble leur accorder que peu d’intérêt; "L’Algérie n’a pas à recevoir de leçon d’aucun individu, organisation ou parti politique, et ses enfants ont le devoir de la défendre", a-t-il déclaré à la presse, estimant que ""Les Algériens sont jaloux de la souveraineté et de la sécurité nationales".

Les propos de son camarade Ouyahia ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et ont été qualifiés de "choquants et scandaleux" par Amnesty International.

" Ces étrangers en séjour irrégulier sont source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux", a déclaré samedi Ahmed Ouyahia sur la chaîne Ennahar TV.

"Et quand on me parle de droits de l’Homme, je dis : nous sommes souverains chez nous", a répondu le chef de cabinet du président Bouteflika avec rang de ministre d’Etat aux protestations d’Amnesty international qui lui rappelait que "ces personnes ont fui les guerres, la violence et la pauvreté. Ils sont venus en Algérie chercher la paix et la sécurité. Il est de notre responsabilité de les accueillir, conformément aux textes internationaux signés et ratifiés par l’Algérie ".

Pour l’ancien président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’Homme, Farouk Ksentini, il faut contrôler les migrants subsahariens "médicalement et socialement parce qu’ils portent avec eux des maux sociaux"

Sur la question des droits et du traitement des migrants subsahariens, MM Messahel, Ouyahia ou Ksentini, sont sur la même longueur d’ondes et ne cachent pas ni leur mépris, ni leur racisme à l’égard des migrants subsahariens.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite