"Quelles que soient les options qui seront retenues pour décliner la feuille de route stratégique et définir le plan de financement, il est urgent de prendre les mesures indispensables pour adapter les coûts de nos activités à la réalité de leurs marchés", a indiqué le directeur général d’Areva Philippe Knoche.
Ces suppressions de postes sont de l’ordre de 15 pc en France et de 18 pc au niveau mondial, précise un communiqué du groupe nucléaire français, faisant savoir que ces mesures s’inscrivent dans un plan d’économies d’un milliard d’euros à l’horizon 2017.
Les frais du personnel de l’entreprise française, qui emploie 45.000 salariés dans le monde, dont 30.000 en France, atteignent aujourd’hui 4 milliards d’euros, un niveau insoutenable par rapport aux 8 milliards de son chiffres d’affaires, a précisé le directeur des ressources humaines du groupe, relevant qu’Areva est confronté à la stagnation du marché du nucléaire.
Ce plan d’économies "est nécessaire si nous voulons être en capacité d’assurer nos investissements, notre développement", a-t-il expliqué, rappelant que l’excédent brut d’exploitation dégagé par Areva ne suffisait pas actuellement à financer ses investissements.
Jeudi matin, les responsables du géant français du nucléaire ont rencontré les cinq organisations syndicales représentatives du groupe, pour les informer des mesures prises.
Les deux parties ont convenu de l’ouverture d’un premier round de négociations, le 12 courant, qui sera suivi d’autres réunions jusqu’en juin prochain, pour "structurer le dialogue social et la gestion de l’emploi et des compétences en 2015, 2016 et 2017".