Le chef de la diplomatie turque accuse accuse son homologue allemand de « copier » les racistes et l’extrême droite

Le ministre turc des Affaires européennes s’en est violemment pris au chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel sur Twitter. Le ton continue de monter entre Berlin et Ankara.

Le ministre turc des Affaires européennes, Omer Celik, a accusé mercredi le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel de "copier" les racistes et l’extrême droite, alors que les tensions entre Ankara et Berlin s’accentuent.

"Il parle en copiant l’extrême droite". "Gabriel ne fait pas de déclarations originales", a écrit Omer Celik, dans une série de tweets furieux. "Il parle en copiant l’extrême droite et les racistes." Omer Celik a publié mercredi pas moins de 29 tweets s’en prenant à l’Allemagne.

Il a également attaqué l’Autriche, dont les relations avec Ankara se sont également dégradées, notamment lorsque Vienne a interdit une visite du ministre turc de l’Économie, Nihat Zeybekçi, pour un rassemblement marquant l’anniversaire du coup d’État manqué de juillet 2016. "Les attaques des racistes, fascistes et islamophobes" ne sont "rien" pour la Turquie, a ajouté Omer Celik.

Point de départ : un échange entre Gabriel et Erdogan. Il a également accusé Sigmar Gabriel de s’évertuer à saboter les relations entre la Turquie et l’Union européenne en donnant raison aux racistes. Sigmar Gabriel a en outre accusé mardi des partisans du pouvoir turc d’avoir menacé sa femme parce qu’ils se sont sentis encouragés par une sortie agressive du président Recep Tayyip Erdogan à son encontre.

Sigmar Gabriel "ne connaît aucune limite ! Qui es-tu pour parler au président de la Turquie ? (…) Depuis combien de temps fais-tu de la politique ? Quel âge as-tu ?", avait lâché Recep Tayyip Erdogan dans un discours télévisé samedi. Il réagissait aux accusations d’ingérence du gouvernement allemand après que Recep Tayyip Erdogan a appelé les électeurs germano-turcs à voter notamment contre le parti de la chancelière Angela Merkel, la CDU, et celui de Sigmar Gabriel, le SPD, lors des législatives du 24 septembre.

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