Le chef de la diplomatie marocaine tape fort sur la France

Le ministre marocain des Affaires étrangères et patron du RNI, Salaheddine Mezouar, a vivement critiqué l’Algérie et la France, lors d’une réunion des quatre partis de la majorité, tenue en fin de semaine en présence d’Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement et patron du PJD, Mohand Laenser, patron du Mouvement populaire et Nabil Benabdellah, chef du PPS. Selon lui, ces deux pays ne voient pas d’un bon œil le retour en force du Maroc sur la scène africaine. « Le retour du Maroc en force en Afrique a constitué un séisme car il y a encore certains qui croient que l’Afrique leur appartient toujours »

"L’Algérie se déchaîne en haussant le ton contre le Maroc et contre son intégrité territoriale", a-t-il dit.

Et sans jamais citer nommément la France, Mezouar parle d’un "pays qui a envoyé des policiers au domicile de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour porter atteinte à un haut responsable sécuritaire marocain et aujourd’hui aux services sécuritaires marocains. Souvenez-vous aussi de la manœuvre de la nationalité (française qu’on lui avait attribué) et de l’atteinte à la vie privée et à l’honneur de notre ministre (NDLR, M’Barka Bouiada) pour déstabiliser la diplomatie marocaine et ternir l’image du Maroc", a déploré Mezouar.

Faisant référence au "passé colonial" de la France sans la nommer, Mezouar n’a pas mâché ses mots: "On a dit que l’Afrique appartient au Africains" mais les "forces coloniales agissent suivant une méthodologie coloniale et croient qu’on est encore dans l’ère de la tutelle, a-t-il poursuivi, avant de lancer que le Maroc s’attend à "d’autres coups" de la part de ce pays.

"Notre défi réside dans notre capacité à consolider notre manière d’agir et de rester fort". "On nous reproche d’être sorti indemne du printemps arabe", a-t-il précisé.

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