Le chef de la diplomatie française en Libye après l’attentat de Tripoli

La France a décidé de renforcer la sécurité de ses intérêts au Moyen-Orient et dans le Sahel à la suite de l’attentat qui a visé mardi matin son ambassade en Libye, a annoncé le ministre des Affaires étrangères avant de s’envoler pour la Libye.

Le chef de la diplomatie française en Libye après l
Laurent Fabius a précisé qu’il irait au chevet des deux gendarmes français blessés par l’explosion d’une voiture piégée, dont l’un, grièvement atteint, devait être opéré sur place.

Il a précisé qu’il aurait une réunion de travail avec les autorités libyennes et que son homologue libyen l’avait assuré de leur totale disponibilité.

"Cet attentat aurait pu être absolument un carnage", a déclaré le chef de la diplomatie française à BFM-TV. "Il s’en est fallu de quelques minutes. Si le personnel avait été effectivement là, ça aurait été un drame épouvantable."

"C’est un attentat qui vise non seulement la France mais l’ensemble des pays qui luttent contre les groupes terroristes", a-t-il ajouté. "Cet attentat était fait pour tuer. La France ne cèdera pas."

La France est notamment intervenue militairement ces derniers mois au Mali pour empêcher des extrémistes islamistes de s’emparer de Bamako, puis pour les chasser du nord du pays.

Laurent Fabius a précisé que les mesures de protection des Français allaient être "immédiatement renforcées" dans toute la zone Moyen-Orient-Sahel. Les activités de l’école et du centre culturel français à Tripoli sont suspendues.

Paris a décidé d’envoyer en Libye une unité des gendarmes d’élite du GIGN, a-t-il également indiqué.

Il n’a pas fait état de pistes concernant les auteurs de l’attentat. Il a seulement indiqué que le ministère libyen compétent avait ouvert une enquête, ainsi que le parquet de Paris.

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