Le chef de la CIA appelle Donald Trump à « se discipliner »

Le chef de la CIA a conseillé dimanche à Donald Trump de « se discipliner » au nom de la sécurité des Etats-Unis, le futur président estimant de son côté que les médias et les agences de renseignement lui devaient des excuses.

A cinq jours de son investiture présidentielle qu’il promet "grandiose", dont la répétition s’est déroulée à Washington, le milliardaire peinait donc à dissiper les controverses.

La plus tenace des polémiques était liée à la Russie, mais M. Trump faisait également face à des critiques pour avoir attaqué une figure historique du mouvement des droits civiques, en plein week-end de commémoration de Martin Luther King.

"Je ne crois pas qu’il (Donald Trump) possède une appréhension complète des capacités, des intentions et des actions de la Russie", a déclaré sur Fox News le chef sortant de la CIA, John Brennan, appelant le vainqueur de la présidentielle à être "très rigoureux en s’exprimant publiquement".

"Trump doit comprendre que les enjeux dépassent sa personne, il s’agit des Etats-Unis et de la sécurité nationale. Il va avoir l’occasion de passer à l’action, en contraste avec le fait de parler et tweeter", a-t-il ajouté.

M. Brennan a estimé "révoltant" que Donald Trump ait assimilé le travail des agences de renseignement américaines à des comportements en vigueur sous l’Allemagne nazie.

"J’en prends ombrage (car) il n’y a aucune raison pour M. Trump de montrer du doigt les services de renseignement en leur reprochant d’avoir dévoilé des informations déjà disponibles publiquement", a poursuivi le patron de la CIA.

Il faisait allusion à des documents à l’authenticité incertaine, dévoilés cette semaine, qui affirment que les services russes d’espionnage disposeraient d’informations compromettantes sur M. Trump.

Ces notes, connues notamment de plusieurs organes de presse américains réticents à les publier, allèguent entre autres de liens de longue date entre l’entourage du milliardaire et le Kremlin.

Le président élu américain, qui sera investi vendredi, ne cesse de dénoncer des "informations bidon".

Avec AFP

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