Le braqueur chambreur Nabil Ibelati veut être rejugé en France

Le braqueur franco-marocain en cavale, arrêté samedi au Maroc à Marrakech, souhaite être rejugé en France, a précisé son avocat français mercredi.
Nabil Ibelati, 30 ans, coauteur du braquage d’une horlogerie de luxe à Cannes le 31 juillet 2013, demande d’être extradé vers la France.

Le braqueur faisait l’objet d’un avis de recherche international diffusé par Interpol après avoir dévalisé avec un complice l’horlogerie de luxe « Kronometry », située en face du Palais des festivals de Cannes, emportant avec lui une centaine de montres d’une valeur totale estimée à plus de 1,7 millions d’euros. Armés d’un pistolet et d’une grenade, les deux complices avaient ligoté une employée de la boutique.

En son absence, son procès s’est déroulé le 7 août dernier. Il a été condamné à 10 ans de prison par le tribunal correctionnel de Grasse, et 200 000 euros d’amende, en plus du remboursement du préjudice de 1,7 million d’euros.

Pendant ce temps, le braqueur chambreur s’amusait à narguer la justice française sur Facebook avec des messages et des photos le montrant sur ses divers lieux de vacances.

Aujourd’hui, Nabil Ibelati demande l’ouverture d’un nouveau procès. Un souhait exprimé par son avocat français Ludovic Loyer, qui a annoncé le mardi 18 août que Nabil Ibelati, « veut être jugé en France car les faits se sont produits en France et qu’il veut s’exprimer devant la justice ». Maintenant, il attend "C’est la justice marocaine qui décide de son extradition", précise son avocat

Le trentenaire avait déjà été condamné en 2009 à trois ans de prison ferme pour l’agression violente d’un homme à la sortie d’une discothèque. Pas sûr que la justice française soit plus clémente avec le braqueur.

La France et le Maroc se sont réjouis de l’interpellation de Nabil Ibelati. « Cette arrestation, qui a permis de mettre fin à la cavale de ce malfaiteur, illustre l’excellence de la coopération policière franco-marocaine, dans le cadre du renforcement du partenariat entre les deux pays en matière de sécurité », avait indique un communiqué conjoint des deux ministres.

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