Le Roi Mohammed VI déterminé à consolider le modèle « original » du Maroc en matière de gestion de la chose religieuse

Le Roi Mohammed VI a souligné sa détermination à consolider le modèle « original » du Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, consacrant « un paradigme » qui a pour vocation de « prémunir le citoyen et la société contre les démons de l’extrémisme, du repli sur soi et de l’ignorance ».

Dans un discours adressé mercredi à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi a assuré que son action pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens "n’a d’égale que Notre volonté de garantir leur sécurité spirituelle et de consolider le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse", rappelant que "ce modèle original, fondé sur la Commanderie des croyants qui en est la référence, et sur le rite Malékite, est le produit des réformes profondes que Nous avons menées au cours des quinze dernières années, pour assurer la mise à niveau et l’encadrement du champ religieux".

"C’est un paradigme qui a pour vocation de prémunir le citoyen et la société contre les démons de l’extrémisme, du repli sur soi et de l’ignorance", a relevé le Souverain qui a insisté dans ce sens sur l’impératif de "protéger les mosquées de toute instrumentalisation, d’autant plus que ce sont des espaces de culte, d’orientation, de guidance et d’alphabétisation".

Pour le Roi, il s’agit là précisément de l’objectif de la Charte des Oulémas de 2008, telle que renforcée par "le plan de soutien" pour l’encadrement religieux local, dont le Souverain avait donné le coup d’envoi récemment, et qui est assuré par plus de 1300 "Imams-Morchides" officiant dans toutes les régions du Royaume.

Ce modèle, a ajouté le Roi, repose également sur la volonté de dispenser une formation scientifique et religieuse éclairée qui "doit être imprégnée des valeurs prônant la modération, le juste milieu et la préservation des constantes islamiques, parallèlement et en concomitance avec l’effort imaginatif de l’Ijtihad et l’ouverture d’esprit", car il s’agit de "veiller à une parfaite concordance entre notre sainte religion et nos choix nationaux, ainsi que les impératifs des temps modernes".

"Voilà pourquoi le modèle marocain de gestion des affaires religieuses est apprécié à sa juste valeur et fait l’objet d’un intérêt soutenu aux niveaux continental et international", a expliqué le Souverain qui tient à ce que l’expérience marocaine puisse être mise à la disposition des pays frères qui "partagent avec le Maroc l’attachement aux mêmes principes et valeurs spirituels, et qui ont exprimé le souhait de bénéficier du modèle marocain, comme c’est le cas pour la coopération en matière de formation des Imams".

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