Le PKK souhaite une médiation internationale pour relancer le processus de paix avec les autorités turques

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) souhaite une médiation internationale, par exemple des Etats-Unis, pour relancer le processus de paix entamé avec les autorités turques, dit l’un de ses chefs de file dans un entretien publié lundi par le quotidien autrichien Der Standard.

Cemil Bayik, membre fondateur et plus haut dirigeant du mouvement séparatiste en liberté, y accuse à nouveau Ankara de mener une guerre par procuration contre les Kurdes de Syrie en soutenant les mouvements islamistes qui les combattent dans le Nord.

"Il ne peut y avoir de solution militaire, elle doit donc être politique", souligne-t-il. "Nous avons désormais atteint le stade ou quelque chose doit changer. C’est pourquoi nous suggérons qu’une tierce partie observe ce processus. Ce pourrait être les Etats-Unis. Il pourrait également s’agir d’une délégation internationale.

"Nous avons besoin d’un médiateur, d’observateurs. Nous accepterions qu’ils soient Américains", poursuit Cemil Bayik.

A l’instar de la Turquie et de l’Union européenne, les Etats-Unis considèrent le PKK comme une organisation terroriste.

Cemil Bayik a menacé à la mi-octobre de rompre le cessez-le-feu proclamé en mars 2012 faute d’un geste de la Turquie en faveur des kurdes de Kobani, ville du nord de la Syrie assiégée depuis la mi-septembre par l’Etat islamique.

Ankara a depuis autorisé des peshmergas irakiens à s’y rendre. Cent cinquante d’entre eux sont entrés samedi soir dans la bataille.

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