Le Maroc veut faire de la pêche un pilier de son économie

Le Maroc espère faire de la pêche un « pilier » de son économie, en faisant passer sa participation au PIB de 2,3% en moyenne à 21,9% d’ici 2020, ont salué mercredi les organisateurs du salon international Halieutis.

Ouvert officiellement à Agadir, cette 3e édition du salon, intitulée "La mer, avenir de l’Homme", se veut la vitrine d’un secteur stratégique pour le Maroc, premier producteur de poisson en Afrique.

"L’avenir (des générations futures) passera plus que jamais par les opportunités qu’offre la mer", a déclaré à l’ouverture le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.

Plus de 60.000 visiteurs d’une trentaine de pays sont attendus.

Avec une production qui avoisine le million de tonnes par an, destinée essentiellement à l’export, le pays espère par ce salon "renforcer les opportunités d’échanges et de partenariat" avec les pays importateurs, selon les organisateurs.

Le Maroc et l’Union européenne ont renouvelé en septembre 2014 leur accord de pêche, après quelque deux années de rupture, et 126 bateaux de pêche européens, surtout espagnols, sont de nouveaux autorisés à croiser au large des côtes marocaines.

La Russie espère elle "développer la coopération en matière de pêche" en "augmentant les captures des flottes russes dans les zones atlantiques" au Maroc, a déclaré le vice-ministre de l’Agriculture et président de l’Agence russe des pêches, Ilya Shestakov, en marge d’une rencontre avec son homologue marocain.

Le commissaire européen en charge de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche, Karmenu Vella, est attendu jeudi au salon.

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