Le Maroc encadre l’importation et l’utilisation de drones

Le Maroc a annoncé mercredi qu’il faudrait désormais une autorisation pour importer et utiliser des drones dans le royaume, selon un communiqué des autorités qui mettent en avant le "risque sécuritaire".

L’importation d’objets volants sans pilotes, propulsés par un moteur et télécommandés (drones, modèles réduits d’avions, etc.) est désormais "soumise à l’obtention préalable d’une licence d’importation", selon un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et du Commerce extérieur.

En outre, "chaque utilisation doit faire l’objet d’une autorisation spécifique de l’autorité locale", poursuit le communiqué.

Les autorités justifient cette décision par les "risques sécuritaires et d’atteinte à la propriété et à la vie privée" liées à l’usage des drones, d’après la même source.

"Il y a un risque que ces nouvelles technologies soient utilisées dans le cadre d’opérations menaçant la sécurité", a renchéri une source au ministère de l’Intérieur, qui a requis l’anonymat.

Les drones dont l’importation n’a pas été autorisée seront "systématiquement saisis" et ceux qui ont été importés avant l’annonce du décret doivent "être autorisés par les autorités locales concernées", ajoute encore le communiqué.

Des survols de drones non autorisés ont inquiété les autorités en France, où trois journalistes de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera ont été arrêtés mercredi après avoir fait voler un drone dans un parc à Paris.

Ces interpellations interviennent après le mystérieux survol de Paris, deux nuits de suite, par des drones qui ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. "Aucun rapprochement n’est pour l’heure possible entre ces arrestations et les survols nocturnes", selon une source proche de l’enquête.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite