Le Maroc ambitionne de devenir à l’Europe ce que le Mexique est aux Etats-Unis (Reda Chami)
Après avoir passé en revue le dynamisme qui marque le secteur économique marocain et les performances réalisées en dépit de la crise économique et financière mondiale, le ministre a indiqué que ces résultats remarquables sont le fruit d’investissements entrepris en matière d’infrastructures: le port TangerMed, le TGV, le "plan solaire" de 9 milliards de dollars avec une capacité de 2Gigawatt, un réseau autoroutier de 1.830 km en plus des 400 km en cours de réalisation.
Tout ceci a été possible grâce à une gestion macro-économique rigoureuse, à la modernisation de certains secteurs traditionnels (agriculture et pêche) et à la relance de ceux liés à l’export, a affirmé M. Chami soulignant que le Royaume offre une vaste plate-forme d’exportations, grâce aux accords de libre échange signés avec de nombreux pays, qui représentent un marché d’un milliard de consommateurs.
S’agissant des domaines de coopération entre le Maroc et l’Italie, le ministre a tout d’abord évoqué l’intérêt porté au secteur des infrastructures dans lequel la compétitivité italienne est mondialement reconnue. Il a ensuite loué les efforts entrepris par le réseau des petites et moyennes entreprises italiennes (PMI), l’un des plus performant au niveau mondial, qui est en mesure de conclure un partenariat stratégique avec le Maroc dans divers secteurs.
L’excellence italienne dans certains volets de l’industrie agro-alimentaire (Oléiculture, transformations des produits halieutiques) ainsi que dans les secteur du mobilier, de l’industrie textile et du cuir a permis de développer un partenariat ancré avec les PMI marocaines, a précisé également M. Chami.
Dans sa rubrique "Monde et marchés ", le quotidien économique italien " Il Sole 24 ore " a également consacré sur une page d’autres articles aux performances de l’économie marocaine, graphiques et chiffres à l’appui.
Sous le titre : "opportunités et incitations ", la journaliste italienne, d’origine marocaine, Karima Moual a souligné que le processus de libéralisation économique et de démocratisation politique voulu par le Roi Mohammed VI a permis au Maroc de lancer une profonde réforme des secteurs politique, économique, social et religieux.
Le journal a également passé en revue les grands projets structurants lancés par le Maroc durant les dix dernières années, les indicateurs économiques du pays ainsi que les différents accords de libre échange signés avec d’autres pays et groupements économiques, notamment les Etats-Unis et l’Europe.