Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire se félicite de l’engagement du Maroc

Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire s’est félicité, mercredi, de l’engagement et des efforts du Maroc en faveur de la consolidation de la culture des droits de l’Homme.
Présentant son rapport devant la 27e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève, le groupe de travail a dit « apprécier le vaste processus de réformes structurelles » dans lequel s’est engagé le royaume durant les dernières années.

Dans son rapport, ce groupe d’experts des Nations unies rend compte de missions entreprises dans plusieurs pays, dont le Maroc où il avait effectué une visite en décembre dernier à l’invitation du gouvernement.

Il se félicite en outre de l’adoption d’une nouvelle Constitution en juillet 2011 "qui marque un pas important vers le renforcement des droits de l’homme", citant la création du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en tant qu’institution nationale indépendante chargée de la protection et la promotion des droits humains.

"L’article 23 de la Constitution prévoit expressément que la détention arbitraire ou secrète et la disparition forcée sont des crimes de la plus grande gravité", rappelle le groupe qui est présidé par l’expert norvégien Mads Andenas.

Les experts membres du groupe mettent en évidence, dans le cadre du rapport, les mesures prises en vue de lutter contre ces pratiques et les lacunes à combler en la matière.

Le document ainsi élaboré devrait faire l’objet d’un dialogue interactif au sein du CDH, avec la participation d’une délégation marocaine conduite par le délégué interministériel aux droits de l’Homme, M. Mahjoub El Hiba.

Prennent part à cette séance de débat des parlementaires, des représentants d’institutions nationales, dont le CNDH, ainsi que plusieurs ONG actives dans le domaine des droits de l’Homme.

Le Maroc s’engage depuis des années dans une coopération constante avec les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, dans un souci de mettre en œuvre ses engagements en matière de lutte contre toutes les formes de violation, y compris la torture et les mauvais traitements.

Il a dans ce sens reçu la visite du Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ainsi que du Groupe de travail sur la détention arbitraire.

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