Le Forum Crans-Montana s’attache au « modèle unique de Dakhla »

Après le succès retentissant de son édition 2015 sur l’Afrique, nonobstant l’agitation frénétique des pro-séparatistes, le prestigieux Forum de Crans-Montana (CMF) revient en mars prochain pour un nouveau rendez-vous la perle du sud marocain.

A cinq semaines de cette grand-messe (17-22 mars) qui rassemble le gotha mondial de l’économie et de la politique, le président du CMF Pierre Emmanuel Quirin réaffirme dans un entretien à l’agence MAP l’attachement de l’organisation suisse au "modèle quasiment unique de Dakhla dans le continent".

"L’accueil réservé au Forum ainsi que le record historique enregistré dans l’importance et la qualité des participants nous ont confortés dans notre volonté de poursuivre un dialogue constructif entre les grands acteurs de la politique et de l’économie mondiales", a fait valoir M. Quirin qui succède à Jean Paul Carteron à la tête de l’ONG.

Le choix d’une thématique aussi ambitieuse que "l’Afrique et la coopération Sud-Sud" trouve tout son sens dans la forte symbolique du lieu de l’évènement, une région qui, selon lui, "fait la démonstration qu’aucune fatalité ne résiste à une politique volontariste de développement".

En déroulant le tapis rouge à des dizaines de délégations étatiques de haut niveau et des représentants d’organisations régionales et internationales, Dakhla déjoue en effet de la manière la plus civilisée les calculs nihilistes de ceux qui voulaient en faire une zone de conflit coupée de son environnement régional. ???

Pour les organisateurs, ceux qui s’agitent contre la tenue de la session annuelle du CMF au Sahara "sont terriblement gênés que le Forum invite à Dakhla le monde entier pour découvrir la réussite extraordinaire d’une rare expérience de développement économique et social en Afrique".

Son président se dit ne pas être préoccupé par la campagne d’acharnement orchestrée par certaines parties hostiles à la tenue de ce grand rendez-vous. "Ce n’est certainement pas avec elles que je vais ouvrir une controverse", affirme-t-il.

Ceux-ci, dit-il, n’ont pas compris qu’au 21ème siècle aucun décideur n’accepte qu’on lui dicte ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Il rappelle que, lors de l’édition de mars 2015, la session de Dakhla avait accueilli 800 participants de marque, alors que "450 n’ont pas eu la possibilité d’y prendre part".

Les nombreux promoteurs et partenaires du CMF sont déterminés à agir, poursuit son président, pour aider les Africains à faire émerger des solutions concrètes et novatrices basées sur les opportunités et le champ de possibilités illimitées qu’offre la coopération Sud-Sud.

Et tout en saluant l’inauguration à Ouarzazate de la centrale thermo-solaire géante "Noor I", M. Quirin souligne que ce mégaprojet "nous confirme que le miracle africain est bien en marche et qu’incontestablement le Maroc est devenu une boussole pour l’ensemble du continent".

Un tel investissement va de pair avec la ligne du CMF tendant à promouvoir des pôles de stabilité et de prospérité dans un espace régional en proie aux menaces de déstabilisation, de terrorisme et de séparatisme.

Il ne peut y avoir en effet de coopération Sud-Sud sans paix ni stabilité dans la région. Et aux yeux des observateurs, le Maroc est l’un des pays qui offrent cette garantie, fort du modèle prôné par le roi Mohammed VI pour une coopération sud-sud solidaire et mutuellement avantageuse.

En clair, les organisateurs de la session annuelle de Dakhla savent pertinemment que tout retard dans cette direction ferait le lit des forces extrémistes qui profitent des hésitations à engager une véritable stratégie de coopération commune entre les pays d’Afrique. Faute de quoi, ces pays risquent de payer cher le prix du laxisme face à l’extrémisme violent et aux défis liés au développement durable. ???

M. Quirin assure que le Forum de Crans-Montana, fidèle à sa tradition, va rééditer le succès de l’an dernier en offrant une fois de plus à l’intention des hommes et des femmes de bonne foi une plateforme d’observation, d’échanges et de discussions.

Y seront présents des responsables politiques de premier ordre, des ministres, des députés, d’anciens chefs d’Etat et de gouvernement et de hauts dirigeants d’institutions régionales et internationales.

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