Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle toutes les parties à une trêve humaniitare durable à Gaza

Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est mis d’accord dimanche soir sur une déclaration appelant Israël, les combattants du Hamas et les autres activistes palestiniens à observer une trêve humanitaire au-delà de la fête de l’Aïd el Fitr et à engager des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable.

La déclaration a été acceptée à l’unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité, ont indiqué des diplomates, en précisant qu’elle devait être officiellement adoptée lors d’une réunion dimanche à minuit heure de New York.

Cette déclaration, élaborée par la Jordanie, "appelle toutes les parties à accepter et à observer pleinement un cessez-le-feu humanitaire pour la période de l’Aïd (ce lundi, NDLR) et au-delà", et "invite les parties à engager des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable et pleinement respecté, basé sur l’initiative égyptienne".

Barack Obama a évoqué dimanche, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition dans la bande de Gaza, fait savoir la Maison blanche.

Le président américain, qui appelle à une trêve sur la base de l’arrangement conclu en 2012, a ajouté que "toute solution durable au conflit israélo-palestinien doit se faire avec l’assurance que les groupes terroristes seront désarmés et que Gaza sera démilitarisée".

La pression est donc de plus en plus forte pour arracher d’abord une trêve pour la fin du ramadan qui pourrait se poursuivre une semaine, pendant que commenceraient des négociations indirectes au Caire pour un cessez-le-feu durable.

«Bordure protectrice» est la quatrième opération depuis quIsraël a évacué ce territoire en 2005. «Gaza ne doit être ni une immense cache d’armes ni une prison à ciel ouvert», avait résumé il y a une semaine l’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud. Cela implique une levée du blocus imposée depuis 2006 – après l’enlèvement du soldat israélien Ghilad Shalit – et durci après la prise du pouvoir du Hamas.

Le mouvement islamiste exige la levée totale du blocus ainsi qu’un port et un aéroport. Inacceptable pour Israël qui craint la reconstitution de son arsenal. Une des hypothèses de travail serait une ouverture contrôlée de la frontière avec l’Egypte à Rafah sous la surveillance de représentants de l’UE comme entre 2005 et 2007 tant que l’Autorité palestinienne gérait ce territoire.

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