La stratégie à « long terme » du Roi Mohammed VI a consolidé le multipartisme au Maroc (National Interest)

La vision "à long terme" du Roi Mohammed VI a consolidé le multipartisme au Maroc, comme en témoigne le scrutin du 4 septembre, sur fond d’adhésion volontariste des différents partis et sensibilités politiques au projet de société démocratique voulu par le souverain, écrit l’influent magazine américain "National Interest" dans un article publié vendredi.

"Le Maroc émerge ainsi comme le seul pays de la région, doté d’un véritable système politique basé sur le multipartisme démocratique ( ) et ce dans une conjoncture où les autres pays de la région se débattent encore avec l’instabilité et l’incertitude sorties des entrailles du printemps arabe", fait observer le think tanks US dans cette analyse intitulée "Le Maroc, un modèle pour une région MENA démocratique".

Evoquant les implications de cette réalité en matière de politique étrangère pour les Etats-Unis, la publication américaine, spécialisée dans les questions stratégiques et de défense, souligne que "le modèle démocratique marocain fournit par la force de sa validité et pertinence les prémices d’une nouvelle architecture de la vision américaine dans la région MENA".

Cette nouvelle stratégie US, insiste-t-on, est d’autant plus nécessaire et urgente que la guerre civile en Syrie a fait pas moins de 300.000 morts parmi les civils, et que "l’Etat islamique" continue de mettre en œuvre ces plans funestes de nettoyage ethnique des minorités religieuses en asservissant les femmes et les jeunes filles, outre la situation dramatique d’autres pays de la région comme le Yémen où des groupes affiliés à Al-Qaeda sèment le chaos le plus total.

"La stature unique de Sa Majesté le Roi et la centralité de la Monarchie et de l’institution de la Commanderie des croyants sont les garants du respect de la Constitution, de la stabilité politique du Royaume et des réformes graduelles mises en œuvre depuis l’accession du Souverain au Trône, ayant culminé par le plébiscite de la nouvelle Constitution en 2011 et les élections législatives organisées dans la foulée", écrit le National Interest.

Imprégnée de la vision Royale, le gouvernement né de ce scrutin, où le Parti Justice et Développement (PJD) est arrivé en tête, s’est inscrit dans la même démarche concentrée sur la promotion du marché de l’emploi, la croissance économique et la lutte contre la corruption, rappelle la publication.

Les dernières élections locales et régionales, poursuit le National Interest, ont été l’occasion de consolider encore plus le modèle démocratique marocain avec notamment l’émergence du PJD et du Parti Authenticité et Modernité (PAM) en tant que formations politiques majeures dans l’échiquier politique national.

Et de conclure : "les leçons du modèle démocratique marocain pour la politique étrangère américaine sont claires et innombrables, dans la mesure où Washington devrait encourager d’autres pays arabes à cheminer vers cette direction, en incitant tous les partis, toutes sensibilités politiques confondues, à s’inscrire de manière qui ne souffre pas le doute dans le cadre vertueux de la démocratie parlementaire loin de toute instrumentalisation religieuse à des fins politiques".

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