La résolution du drame des Marocains expulsés d’Algérie passe par la reconnaissance des responsabilités

La résolution de la problématique des Marocains expulsés d’Algérie passe essentiellement par la reconnaissance par les autorités algériennes de leur responsabilité historique dans ce drame, la réhabilitation des victimes et le recouvrement de leurs biens spoliés et confisqués illégalement, ont affirmé, samedi à Rabat, les participants à une rencontre organisée par l’Association de défense des Marocains victimes des expulsions arbitraires d’Algérie.

Intervenant à cette occasion, Mohamed Al Atiallah, membre du bureau national de l’association, a affirmé que ce drame humain fait suite à une décision algérienne saugrenue et grotesque intervenue en réaction à l’organisation par le Maroc de la Glorieuse Marche Verte pour recouvrir ses provinces du Sud.

Il a expliqué que cette manifestation, organisée en collaboration avec le Conseil de l’Arrondissement Agdal-Riyad, vise principalement à préserver la mémoire collective de ces victimes et à sensibiliser à la légitimité de leurs revendications, en tant que problématique humanitaire et de droits de l’Homme par excellence, qui doit faire l’objet d’une attention toute particulière de la part des institutions politiques et académiques.

Pour sa part, le président du bureau national de l’Association, Mohammed Herouachi, a souligné l’importance de l’implication des acteurs académiques et des militants des droits de l’Homme dans la gestion de ce dossier et de sensibiliser à la gravité des répercussions de cette tragédie aux niveaux psychologique, économique et social des victimes.

Et de relever que cette conférence se penchera sur plusieurs thématiques en vue de jeter la lumière sur cette question du point de vue historique et politique.

Il a également insisté sur la nécessité d’impliquer la société civile locale et internationale dans la recherche d’instruments de protection des droits et des propriétés des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 et pour garantir leur droit à une indemnisation matérielle et morale pour les graves préjudices subis.

Prennent part à cette manifestation une pléiade d’universitaires, de chercheurs et de militants des droits de l’Homme.

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