La rencontre entre le Roi Mohammed VI et le chef du MNLA est un « nouveau camouflet » pour l’Algérie (presse)

Rappelant que l’Algérie avait été sollicitée par les autorités maliennes pour reprendre la main sur les négociations avec les groupes signataires de lʼaccord dʼOuagadougou -MNLA, Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA), Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) , « TTU monde arabe » note que la rencontre organisée, le 16 janvier, à Alger entre une délégation du MNLA, également conduite par Bilal Ag Chérif, et les autorités algériennes, deux jours avant la visite du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, devait consacrer le retour d’Alger dans la gestion de ce dossier sécuritaire sensible.

« Or, les dissensions entre les différents groupes ont plombé lʼinitiative, infligeant un nouveau camouflet à leur hôte », relève la publication.

Selon la lettre confidentielle, « Cette offensive diplomatique marocaine inquiète Alger, qui apprécie peu lʼarrivée de son rival sur une région quʼil estime être son pré carré ».

Depuis la crise malienne, indique « TTU monde arabe », Rabat a fourni une aide médicale et humanitaire continue au Mali et a apporté son appui pour la formation par le royaume d’imams maliens, mettant l’accent également sur "le soutien remarqué" du souverain marocain au président Keita lors de son investiture.