La rage tue annuellement plus de 20 personnes au Maroc (ONSSA)

La rage fait encore plus de 20 morts par an au Maroc et touche 400 cas chez les animaux, a annoncé, samedi à Kénitra, le directeur général de l’Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), Ahmed Bentouhami.

La rage tue annuellement plus de 20 personnes au Maroc (ONSSA)
La rage fait encore plus de 20 morts par an au Maroc et touche 400 cas chez les animaux, a annoncé, samedi à Kénitra, le directeur général de l’Office Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), Ahmed Bentouhami.

Le vecteur principal de la rage au Maroc est le chien, a indiqué M. Bentouhami lors d’une journée d’étude, organisée en partenariat avec les ministères de la santé, de l’intérieur, de l’éducation nationale, l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l’Association de protection des animaux et de l’environnement, à l’occasion de la Journée internationale de la rage sous le thème "la rage tue jusqu’à quand ?".

Il a indiqué que l’organisation de cette journée dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen intervient suite au souhait insistant de plusieurs acteurs et de la société civile dans la région dans le cadre d’une action commune pour lutter contre la rage.

Le ministère de l’agriculture, a-t-il rappelé, a pris l’initiative de mettre en place, depuis les années 80, un programme national de lutte antirabique sans toutefois réussir à atteindre les objectifs tracés, ce qui a poussé ses responsables, en coopération avec les ministères de l’Intérieur et de la Santé, à mettre au point une nouvelle stratégie, lancée en 2003 au niveau de 9 provinces pilotes comme première étape avant sa généralisation au plan national à partir de 2004.

Le programme de lutte contre la rage, a-t-il expliqué, repose sur la prévention par la lutte contre les chiens errants et la protection sanitaire à travers la vaccination gratuite des chiens à propriétaires, particulièrement en milieu rural outre la sensibilisation des personnes concernées.

La coopération et la coordination avec tous les acteurs concernés constitue l’un des fondements de la réussite du programme de lutte contre la rage, a ajouté M. Bentouhami, rappelant, à ce sujet, la signature d’une circulaire ministérielle commune, en 2003, fixant les domaines d’intervention de toutes les parties concernées pour lutter contre la maladie.

De son côté, le secrétaire général de la province de Kénitra, Mansouri Abderrazak, a insisté sur une mobilisation générale et permanente durant toute l’année de tous les secteurs concernés dans le cadre d’un programme d’action et de tous les autres intervenants, élus, professeurs universitaires, chercheurs, acteurs de la société civile.

La journée d’étude a été marquée par un hommage rendu à des acteurs dans le domaine de l’information et de la santé pour leur accompagnement des initiatives de l’ONSSA pour l’éradication de la rage et des exposés sur cette maladie et la problématique de la lutte antirabique, la stratégie d’action, la situation épidémiologique, le rôle des communes locales et la sensibilisation.

L’ONSSA, rappelle-t-on, avait organisé, vendredi, une campagne de sensibilisation et d’éducation sanitaire au profit des élèves des établissements scolaires des communes rurales d’Oulad Slama, Ben Aouda, Haddada et Lalla Maimouna, et une opération de vaccination des chiens à propriétaires et le ramassage des chiens errants.

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