"Nous resterons ici, au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane tant que les pays africains -et il n’y a pas que le Mali- en décideront", a déclaré le chef de l’Etat français lors de la conférence de presse de clôture du 27e sommet Afrique-France.
"Notre objectif est de former les armées africaines" pour qu’elles assurent leur mission, à savoir "mettre en sécurité la zone sahélo-saharienne", a-t-il enchaîné.
"Mais ce sera long parce que nous avons en face de nous des groupes terroristes particulièrement armés et déterminés à déstabiliser l’ensemble de la région", a-t-il averti, réaffirmant la volonté partagée de leur porter, "toujours en commun", des "coups sérieux".
Le président malien a jugé pour sa part que l’opération Barkhane "en son temps et encore aujourd’hui répond à un besoin, non seulement du Mali, du Sahel mais aussi de l’Europe et du monde".
"Il y a donc aujourd’hui des situations qui justifient cette coopération entre la France et nos armées", a-t-il souligné, ajoutant que "bien sûr" les troupes "resteront le temps qu’il faudra pour notre bien commun".
La force anti-jihadiste Barkhane a pris le relais de l’opération française Serval en août 2014 sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso) mais elle peine à enrayer les violences.
(Avec AFP)