La mère de Pascal Troadec sort de son silence: « Cet or a brisé notre famille »

Pour la première fois depuis le début de l’affaire, Renée Troadec s’est exprimée sur les relations orageuses qui existaient entre Hubert Caouissin, le compagnon de sa fille, Lydie, et Pascal Troadec, son fils. Dans une interview exclusive accordée à l’émission Sept à huit sur TF1, elle raconte comment cette histoire d’héritage, de pièces d’or, a complètement envenimé les relations entre les deux familles.

Selon elle, c’est bien cette terrible jalousie familiale qui a poussé son gendre à commettre l’irréparable.

"Je suis en colère et déprimée car je vois que tout disparaît, mes petits-enfants disparaissent. (…) Les relations étaient très bonnes mais au décès de mon mari, tout a changé. Jusqu’au mois de juin, ça allait bien. Et puis la question des pièces d’or est revenue sur le tapis", se remémore Renée Troadec.

Pascal aurait volé le magot
Au cœur de la terrible rivalité: la répartition de pièces d’or découvertes par son mari, Pierre Troadec, en faisant des travaux dans la cave d’un immeuble à Brest, dont il était propriétaire. L’artisan plâtrier aurait caché le "trésor" dans son garage, jusqu’à sa mort en 2009.

Un jour de 2010, son fils aurait dérobé le magot, avant de le placer sur des comptes à Andorre ou Monaco. "Mon fils est venu me demander les clés de ma maison. Je lui ai dit: Prends-les’. Je pensais qu’il voulait aller déjeuner à la maison, et c’est là qu’il aurait pris l’or", explique la mère de Pascal Troadec.

"Hubert voulait qu’on partage"

Hubert et Lydie, qui exigeaient leur part du gâteau, se seraient sentis floués. "Mon beau-fils a dit: Il faut partager. Pascal lui a répondu: Non, je garde tout. Moi j’ai l’usufruit. Je voulais qu’ils fassent moitié moitié. Il n’a jamais voulu faire de concession. (…) Ma belle-fille a expliqué que l’argent avait été placé à l’étranger, qu’il était impossible de revenir dessus". "Cet or a brisé notre famille", poursuit-elle dans Le Parisien.

Si l’existence de ce trésor de guerre est remise en cause par les sœurs de Brigitte Troadec, c’est bel et bien cela qui aurait conduit Hubert à commettre le quadruple meurtre. Pour l’instant, les enquêteurs n’ont trouvé de traces ni de trésor, ni de comptes en Andorre ou à Monaco.

Les corps démembrés et enterrés

Pour rappel, le beau-frère de Pascal a perpétré un véritable carnage dans la nuit du 16 au 17 février dans la maison familiale des Troadec, à Orvault. Entré par le garage, il se serait caché dans la buanderie avant de tuer toute la famille à l’aide d’un pied-de-biche. Le 17 février, soit le lendemain du carnage, Hubert serait revenu sur les lieux pour nettoyer la scène de crime. Il a ensuite embarqué les corps à bord du véhicule Peugeot de Sébastien, avant de se rendre à Pont-de-Buis. Là-bas, il aurait démembré, enterré et brûlé les corps de Pascal, Brigitte, Charlotte et Sébastien.

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