La lutte contre l’extrémisme doit être fondée sur une approche équilibrée conciliant sécurité et développement (Sijilmassi)

La lutte contre le terrorisme et les risques d’extrémisme doit être fondée sur une approche équilibrée conciliant les dimensions sécuritaire et de développement, a affirmé le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

S’exprimant jeudi à Barcelone lors d’un point de presse en marge d’une conférence organisée par l’UpM sous le thème "vers un agenda de développement commun pour la région de la Méditerranée", M. Sijilmassi a souligné que les réponses à long terme à de tels phénomènes doivent être basées sur une dynamique de développement global à même de renforcer la cohésion des sociétés de la région.

Il a rappelé, dans ce contexte, que les projets lancés par l’Union accordent la priorité à l’emploi des jeunes ainsi qu’à l’appui aux efforts menés en appui aux mécanismes de développement et de création d’emplois et visant à favoriser la participation des femmes à la création de la valeur ajoutée.

Le secrétaire général de l’UpM a en outre mis l’accent sur la nécessité de promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux, de sorte à consolider les relations d’amitié entre les peuples, l’objectif étant de consacrer la culture du vivre ensemble, de la tolérance, de l’ouverture et du respect de l’autre.

M. Sijilmassi a plaidé aussi pour l’intensification des efforts visant la création d’une dynamique nouvelle susceptible de surmonter les problèmes et les crises de la région méditerranéenne.

La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a de son côté souligné que la région méditerranéenne fait face à des défis communs liés notamment à la menace terroriste, à l’extrémisme, à la crise des réfugiés et au développement économique des pays du Sud.

Les pays de l’UE ont réaffirmé leur soutien aux politiques de l’Union pour la Méditerranée visant à trouver des solutions aux défis du pourtour méditerranéen, a-t-elle déclaré , déplorant que cette zone méditerranéenne soit "la moins intégrée au monde".

Elle a à ce propos précisé que le volume des échanges commerciaux entre les pays du nord et du sud de la Méditerranéen ne représente que 9 % du total des échanges mondiaux, alors que celles entre les pays du sud ne dépasse pas 1 %.

Ces chiffres incitent l’UpM à faire de l’accélération de l’intégration économique entre les pays de la région la principale priorité de son action, à travers des projets régionaux concrets touchant les différents pays, a-t-elle insisté.

Organisée à l’occasion du 20ème anniversaire du lancement du processus de Barcelone, cette conférence a été marquée par la participation du ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération, José Manuel Garcia Margallo et du chef de la diplomatie jordanienne, Nasser Judeh.

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