La guerre fait rage entre Uber et la mairie de New York

Pétitions, publicités télévisées, envois massifs d’emails, contre-attaque: la guerre fait rage entre la société de transports Uber et la ville de New York, qui essaie de limiter l’augmentation de ses véhicules, désormais largement plus nombreux que les célèbres taxis jaunes.

Le conseil municipal de la plus grande ville américaine pourrait voter dès la semaine prochaine une limitation à l’augmentation de ce qu’elle appelle les "nouveaux véhicules à louer" (FHV), le temps d’une étude sur leur impact sur la circulation, et notamment les embouteillages.

Le coup de frein serait sévère: augmentation limitée à 1% par an pour les entreprises de plus de 500 véhicules, de 5% pour celles ayant entre 20 et 499 véhicules.

"Ce qui est bon pour Uber n’est pas forcément bon pour New York", explique à l’AFP un porte-parole de la mairie Wiley Norvell, chiffres à l’appui: plus de 20.000 véhicules Uber opèrent déjà à New York, contre 13.587 taxis jaunes; 2.000 nouveaux permis FHV sont actuellement délivrés chaque mois et la flotte FHV, dont Uber ne représente qu’une partie, a augmenté depuis 2011 de 63%.

Dans son argumentaire, la mairie évoque qualité de la vie, santé publique et les besoins des entreprises de prospérer, en soulignant que la vitesse moyenne de circulation à Manhattan a baissé de 9% entre 2010 et 2014, passant de 15 km/h à 13,6 km/h. Selon elle, les rues de la ville ne peuvent pas forcément supporter la "marée de nouveaux véhicules".

Des discussions menées depuis des mois avec Uber pour trouver un terrain d’entente n’ont rien donné.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite