La forte stabilité sociale et l’unanimité autour de la Monarchie font l’exception du Maroc (José Miguel Zaldo)

L’exception du Maroc dans le monde arabo-islamique réside dans la forte stabilité sociale et l’unanimité autour de la Monarchie qui distinguent le Royaume, a affirmé José Miguel Zaldo, président du Comité d’affaires hispano-marocain de la Confédération espagnole des organisations d’entreprises (CEOE, Patronat).

Dans une tribune publiée par la revue "En Dialoguo", cet expert économique relève que la stabilité du Maroc est due au fait que la Monarchie, qui bénéficie d’une adhésion totale des différentes catégories de la société, représente pour les Marocains le "garant de la stabilité du pays".

D’autres facteurs sous-tendent également l’exception marocaine, a noté Miguel Zalod, également membre du Comité exécutif de la cour d’arbitrage hispano-marocaine, dont la stabilité sociale grâce au développement économique qu’a connu le Royaume lors des dix dernières années.

Selon l’expert espagnol, conseiller auprès de grandes compagnies, le développement économique et la création de postes d’emploi, entre autres, ont été impressionnants durant les dix dernières années au Maroc et le PIB est en augmentation de 5 %, grâce notamment aux efforts consentis par l’Etat pour promouvoir des secteurs porteurs de plus-value comme le textile qui représente actuellement plus de 30 % des exportations marocaines.

La croissance économique au Maroc, qui s’érige comme une locomotive pour améliorer la situation de la population n’exclut aucune région du pays, a-t-il relevé, citant notamment la région du Nord, auparavant négligée avec un taux de chômage atteignant les 15 %, qui concentre actuellement de grands projets structurants générateurs d’emploi.

Selon cet expert, qui maitrise la vie économique au Maroc, depuis 2002, la gestion du secteur économique par les autorités "force l’admiration", dans la mesure où les décideurs ne cessent d’apporter leur soutien aux entreprises pour qu’elles deviennent plus compétitives et en mesure de créer des emplois.

Le champ de la liberté d’expression au Maroc est très étendu et les avancées démocratiques y sont bel et bien réelles, a-t-il dit, notant toutefois que les Marocains aspirent à ce que leurs conditions de vie soient améliorées et certains de leurs problèmes résolus.

Selon l’économiste espagnol, lors des manifestations du 20 février dernier au Maroc, certains groupes violents avaient tenté de provoquer les forces de l’ordre dans le but d’évoquer une "répression", précisant que ces dernières ne sont pas tombées dans le piège.

Ce grand amoureux du Maroc s’est, en outre, dit convaincu que le Maroc saura poursuivre son développement et consolider son leadership dans la région.

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