« La folle de l’Elysée », Valérie Trierweiler trahie par ses ex conseillers ?

Ce n’est pas un scoop, Valérie Trierweiler n’est plus en grâce à l’Elysée. Il faut dire que dans son livre, l’ex compagne du chef de l’Etat n’épargne personne, à commencer par les conseillers de l’Elysée à qui elle reproche de ne l’avoir jamais respectée mais aussi certains proches de François Hollande comme Manuel Valls ou Julien Dray à qui elle n’a jamais pardonné d’avoir tenté de rabibocher son ami de 30 ans et Ségolène Royal.

Œil pour œil, dent pour dent, l’ex first lady n’a pourtant pas laissé que des bons souvenirs au Château. Et maintenant que Valérie Trierweiler et François Hollande se sont séparés, les langues se délient et certains retournent opportunément leur veste. Et tant pis si les adversaires d’aujourd’hui sont des anciens conseillers de Valérie Trierweiler…

La trahison

"Désormais, les mêmes conseillers passés de la cour de la reine à la garde rapprochée du roi n’ont pas de mots assez durs pour disqualifier l’ex première dame. Pour eux, et malgré parfois les années de de complicité, Valérie Trierweiler n’est plus qu’une folle, une hystérique (…) Une "véritable entreprise de démolition" dont Valeurs Actuelles se fait le relai cette semaine.

Un coup dur de plus et une trahison pour Valérie Trierweiler. Car depuis qu’elle a quitté l’Elysée et après la sortie de son brûlot, elle a vu certains de ses plus proches soutiens lui tourner le dos. Très proche du couple Jouyet-Taittinger (c’est Brigitte Taittinger qui fut à ses côtés le soir où François Hollande lui avoua son infidélité et resta auprès d’elle lors de son transfert à la Pitié Salpetrière), Valérie Trierweiler a depuis son éviction vu croître l’influence de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée et mentor du nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron…

De trahison, il serait question, à lire un indiscret du journal de droite, au sein de son propre cabinet. En effet, en tant que compagne du président, Valérie Trierweiler bénéficiait d’un cabinet chargé d’organiser ses déplacements, sa communication, de répondre au nombreux courrier reçu par la première dame…. Après la rupture, et à la demande express de la première dame déchue, le personnel du cabinet a alors rejoint les équipes du président comme le révélait le Lab le 27 février dernier.

Sont ainsi passés de l’aile madame, l’aile ouest, à l’aise est, celle du président trois conseillers et deux de ses gardes du corps. Patrice Biancone (cet ancien journaliste fut son chef de cabinet, à son côtés lors de son hospitalisation en janvier dernier, monta au créneau pour démentir la rumeur selon laquelle Mme Trierweiler avait détruit une partie du mobilier national. Fidèle parmi les fidèles, il l’accompagna en Inde après l’annonce de sa séparation avec François Hollande mais fut mis en cause lors de la sortie du livre choc de son amie, l’Elysée lui reprochant de ne pas l’en avoir averti. Mais il n’est pas le seul à avoir été recasé : Carole Tep, chargée de mission engagée par Carla Bruni et restée en place et Sylvie Hubac, désormais chargée des commémorations dans le cabinet de François Hollande ont retrouvé du travail ainsi que deux des quatre gardes du corps ont ainsi changé de patron.

Enfin Stéphane Ruet, ami de Valérie Trierweiler et auteur du livre de photos François Hollande président, qui était jusqu’ici chef du service photo de l’Élysée, est nommé responsable de l’image du président. Si un temps des rumeurs ont couru quant au départ de Biancone et de Stéphane Ruet (il a démenti), à ce jour, les deux hommes font toujours partie du dispositif présidentiel.

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