La fermeture de la frontière entre le Maroc et l’Algérie, « une aberration géographique, économique et humaine »

La fermeture de la frontière entre le Maroc et l’Algérie est « une aberration géographique, économique et humaine », écrit l’hebdomadaire international « Jeune Afrique » dans son numéro à paraître dimanche.

L’occlusion, il y a vingt ans, de la frontière maroco-algérienne est vécue par une partie de la jeunesse des deux pays comme une aberration, souligne la publication, notant qu’"elle n’est pas la seule démarcation fermée de la planète mais elle est, avec ses 1601 km, la plus longue et celle dont les effets économiques et humains sont sans doute les plus consternants".

"Le Maghreb reste aujourd’hui l’une des régions les moins intégrées au monde et les nouvelles générations de ces deux peuples frères ne se connaissent plus", poursuit l’hebdomadaire, rappelant que la fermeture de la frontière, fin août 1994, a été une décision unilatérale algérienne.

"Jeune Afrique" affirme aussi que depuis vingt ans, les positions sont figées car au moment où le Maroc appelle régulièrement à la réouverture de la frontière au nom de l’unité maghrébine, l’Algérie répond en posant des préalables inacceptables vus de Rabat.

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