La coopération franco-marocaine en matière sécuritaire a permis à différentes occasions de limiter des risques (Benmoussa)

La coopération franco-marocaine autour des sujets de sécurité est une action importante, se développe à la satisfaction des deux pays et a permis à différentes occasions de limiter des risques, a indiqué l’ambassadeur du Maroc en France Chakib Benmoussa.

Dans un entretien publié par le site français "Opinion Internationale", à l’occasion de la célébration de la Fête du Trône, le diplomate marocain a rappelé que le Royaume a développé depuis plusieurs années une vigilance accrue en termes de sécurité, qui soit la plus pertinente, qui a permis de démanteler un certain nombre de cellules qui pourraient cibler le territoire marocain.

"En même temps, le Maroc dispose aujourd’hui d’informations qui, lorsqu’elles sont en partage avec d’autres services notamment, français permettent d’agir et d’anticiper sur un certain nombre de risques potentiels qui peuvent avoir lieu sur le territoire français", a relevé M. Benmoussa.

Il a souligné en outre que le Maroc, par la voix la plus autorisée, celle du Roi, a condamné dans les termes les plus fermes l’attentat de Nice, qui a fait 84 morts de toutes nationalités, confessions et origines, dont quatre ressortissants marocains, notant que le terrorisme frappe sans distinction de la manière la plus horrible et la plus dramatique.

Le diplomate marocain a affirmé, par ailleurs, que la qualité de commandeur des croyants du Roi a permis d’initier un certain nombre d’actions pour la maitrise du champ religieux afin qu’il ne soit pas la cible d’acteurs extrémistes, fanatiques ou qui cherchent à adopter une approche très éloignée de l’islam tel qu’il a été toujours pratiqué au Maroc, un islam de tolérance, d’ouverture et de respect de l’Autre, se basant sur le dogme malékite et renforçant toute la dimension de spiritualité .

Il a rappelé, à cet égard, que des institutions dédiées à le gestion du champ religieux ont été mises en place, citant notamment le Conseil supérieur des ouléma, présidé par le Roi, Amir Al Mouminine, l’Institut Mohammed VI de formation des imams, morchidines et morchidates, ainsi que des mécanismes en charge de l’interprétation des textes et de la gestion et du financement des mosquées. Ce dispositif "est le meilleur moyen de lutter contre certaines formes d’extrémisme", a affirmé l’ambassadeur, notant que la commanderie des croyants a aussi un prolongement en Afrique puisque aujourd’hui, la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains basée à Fès, crée un espace de dialogue et d’échange entre les ouléma du continent.

Sur un autre volet, M. Benmoussa a indiqué que le Maroc qui abritera en novembre prochain la COP 22, veut placer cet événement planétaire sous le signe de l’action et des projets concrets en accordant toute la priorité à l’Afrique et aux pays vulnérables sur le plan climatique. La COP 22 mettra en avant des thèmes qui interpellent le continent africain, notamment l’adaptation, le financement, le développement des capacités et le transferts des technologies, a-t-il indiqué, soulignant l’impérieuse nécessité de prendre des initiatives concrètes sur les systèmes d’alerte, des énergies, de l’eau et de l’agriculture.

Le diplomate marocain a souligné que l’organisation de la COP 22 au Maroc est un engagement qui traduit une politique menée par le Royaume au plus haut niveau, que ce soit dans le domaine de l’eau ou des énergies renouvelables, rappelant que lors de la COP21 à Paris, le Roi Mohammed VI avait annoncé que l’objectif, qui était d’arriver à 42 % en 2020 d’énergie électrique à base d’énergies renouvelables serait porté à 52 % en 2030.

Atlasinfo avec MAP

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