"La Turquie sera la plus grande économie, oui, numéro un, en 2050", a-t-il poursuivi.
Le chef d’Etat turc était interrogé à Ankara avant une visite d’Etat à Stockholm à partir de lundi. Il doit emmener avec lui une importante délégation de responsables politiques et d’hommes d’affaires.
Selon les chiffres du Fonds monétaire international, la Turquie a été en 2012 la septième économie européenne (Russie comprise), et est 61% plus petite que la première, l’Allemagne.
Dans un discours en juin à Istanbul, M. Gül citait des projections de la banque d’affaires Goldman Sachs selon lesquelles la Turquie serait la deuxième économie européenne en 2050.
"Si la plus puissante, l’Allemagne, décide de reprendre les dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne, nous sommes prêts à prendre la première place", disait à la même époque son ministre des Affaires européennes, Egemen Bagis.