La Tunisie attend son « dialogue national » et une promesse de départ du gouvernement

Islamistes au pouvoir en Tunisie et opposants doivent lancer mercredi un mois de négociations pour enfin résoudre une profonde crise politique et le Premier ministre est censé à cette occasion annoncer son engagement à démissionner.

La Tunisie attend son
Parallèlement, deux manifestations rivales sont prévues avenue Bourguiba à Tunis, haut lieu de la révolution de janvier 2011, l’une à 11H00 GMT (12H00 locale) organisée par l’opposition pour maintenir la pression sur les islamistes d’Ennahda, accusés de s’accrocher au pouvoir, l’autre dans la matinée à l’appel de la Ligue de protection de la révolution pour défendre "la légitimité" des dirigeants tunisiens actuels.

La police a déployé dès l’aube des renforts sur cet axe et bloqué en partie la circulation pour prévenir tout débordement.

Le Premier ministre, l’islamiste Ali Larayedh doit pour sa part présider un conseil des ministres extraordinaire et selon son service de presse s’exprimer vers 13H30 GMT (14H30 locale).

D’après le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, le chef du gouvernement s’engagera à démissionner pour permettre l’ouverture dans l’après-midi du "dialogue national" pour trouver une issue à la crise qui paralyse le pays depuis le 25 juillet et l’assassinat du député Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste.

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