La Suisse lève définitivement jeudi des sanctions contre l’Iran

La Suisse va définitivement lever jeudi des sanctions contre l’Iran suspendues depuis 2014, ont annoncé mercredi les autorités fédérales en arguant de l’accord conclu le mois dernier entre Téhéran et six grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien.

La levée des sanctions, suspendues par Berne en janvier 2014, "reflète le soutien suisse à la mise en œuvre de l’accord et témoigne de son intérêt pour l’approfondissement des relations bilatérales", souligne le ministère des Affaires étrangères.

L’exécutif helvétique met ainsi fin à l’interdiction frappant les échanges commerciaux de métaux précieux avec des organismes publics iraniens ainsi que les restrictions imposées au commerce de produits pétrochimiques, au transport de pétrole ou de produits pétroliers iraniens.

Il a également introduit autorisé les activités visant à mettre en œuvre la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui endosse l’accord de Vienne entre l’Iran et le groupe des six puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne).

Par cette démarche, ajoute le communiqué, le gouvernement de Berne "marque sa volonté d’exploiter désormais la position privilégiée pour promouvoir des échanges politiques et économiques approfondis avec ce pays".

Il affirme toutefois qu’il "se réserve la possibilité de réintroduire les mesures levées si la mise en œuvre de l’accord venait à échouer", rappelant que la majorité des mesures frappant l’Iran, y compris les sanctions décrétées par le Conseil de sécurité de l’ONU, restent pour le moment en vigueur.

La Suisse avait mis en place une série de sanctions contre Téhéran en février 2007, emboitant le pas à ses plus importants partenaires commerciaux en occident. Le gouvernement en a suspendu ponctuellement une partie au début de 2014, après un premier accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre 2013 à Genève.

Le 14 juillet 2015, les grandes puissances et l’Iran ont approuvé un accord global sur le programme nucléaire de ce pays pour limiter et contrôler son programme nucléaire, en contrepartie d’une levée progressive des sanctions prises à son encontre par l’ONU, l’UE et les Etats-Unis.

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