La Grande-Bretagne réitère son appui au projet nucléaire Hinkley Point

Le gouvernement britannique continue de soutenir pleinement le projet d’EDF prévoyant la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires dans le pays, a affirmé lundi une porte-parole du Premier ministre David Cameron après l’annonce de la démission de Thomas Piquemal, directeur financier du groupe français.

"Nous continuons de soutenir pleinement ce projet", a-t-elle précisé , faisant savoir que la France partage la même position.

Le gouvernement britannique compte construire une centrale nucléaire à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre. La réalisation de ce projet a été confiée à un consortium comprenant le groupe français EDF et ses partenaires "China General Nuclear Corporation" et "China National Nuclear Corporation".

Ce projet prévoit l’installation de deux réacteurs nucléaires de type EPR de troisième génération dont la mise en service est prévue en 2023.

Selon les responsables britanniques, ce projet permettra de créer 25 000 emplois et couvrir les besoins énergétiques du pays à moyen et long terme.

L’électricité, qui sera produite par la future centrale nucléaire, sera compétitive par rapport à celle produite par les futures centrales au gaz ainsi qu’avec d’autres sources d’énergie. Toutefois, le secteur nucléaire français traverse une crise profonde illustrée par la démission du directeur financier du géant de l’électricité EDF Thomas Piquemal, en désaccord avec son PDG sur le projet controversé de construction de deux réacteurs EPR en Angleterre. Ces deux réacteurs nucléaires sont conçus pour offrir une puissance et une sûreté améliorées.

Selon le quotidien Financial Times, le directeur financier d’EDF Thomas Piquemal estimait que ce gigantesque projet de 23,2 milliards d’euros risque de compromettre la situation financière du groupe et a plaidé pour un report de trois ans.

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