"Nous devons une protection à tous ceux qui sont susceptibles d’être menacés", a-t-il déclaré à la presse à Paris. "Même si les menaces ne sont pas exprimées, nous savons que l’Etat syrien est violent" et "n’hésite pas à recourir à la menace".
A la question de savoir s’il y avait eu de vraies menaces, il a répondu: "Il y a eu des menaces".
"Nous avons le devoir de prendre des mesures pour assurer la sécurité des ressortissants syriens et notamment ceux qui peuvent être menacés dans la mesure où ils sont appelés à jouer un rôle dans le renouveau démocratique de la Syrie", a ajouté M. Guéant.
Selon Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l’opposition en Syrie, Burhan Ghalioun, dirigeant du CNS et figure historique de l’opposition syrienne vivant à Paris, "a des gardes du corps (des autorités françaises) depuis trois mois". "Et moi-même depuis six semaines", a déclaré Mme Kodmani.
La France "a oeuvré avec les Etats-unis dans toutes les enceintes internationales pour faire condamner la Syrie et obtenir des sanctions", avait également rappelé le ministre de l’Intérieur.